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Association Nieul authentique
13 janvier 2023

Visite de Nieul sur mer avec les Maisons paysannes de France

   

Maisons paysannes de Charente-Maritime

SORTIE DU 02 OCTOBRE 2022 À NIEUL-SUR-MER

préparée par  l'Association "Nieul-Authentique",

ainsi que Régis Bernet, Jean-Louis Hillaireau, Claudie Minet et Maurice Poinsteau.

Cette promenade, reportée en raison de l'épisode "Covid", a pour but de nous faire découvrir Nieul-sur- Mer et particulièrement La Borderie du Gô , qui a obtenu, en 2020, le prix de la Fondation du Patrimoine dans le cadre du concours René Fontaine, organisé par Maisons paysannes de France.

Une trentaine de personnes, dont trois de la délégation voisine "Maisons paysannes de Vendée", sont présentes ce matin dans une salle de l'Espace Michel-Crépeau, gracieusement mise à notre disposition par la municipalité de Nieul-sur-Mer. Municipalité qui nous accueille en nous offrant café, boissons et une multitude de viennoiseries, de quoi faire un copieux deuxième petit déjeuner pour nous mettre en forme avant de partir découvrir le village.

   Monsieur Marc Maigné, maire, assisté de Mme Valérie Devaud, adjointe au maire, vie culturelle, nous souhaite la bienvenue pour notre promenade découverte sous la houlette de M. Philippe de Deyne, de M. Christophe David, conseiller municipal et de M. Bertrand Cardinal, de l'Association Nieul- Authentique.

Madame Nathalie Lambert, présidente de notre délégation de Charente-Maritime de Maisons paysannes de France, nous accompagne pendant la visite du matin.

Situé à 8 km de La Rochelle, le bourg de Nieul-sur-Mer est assez marqué par son histoire.

Au XVIIIe siècle, l'activité agricole et viticole y était importante ; la production d'un vin local, connu sous le nom de "vin de La Rochelle", occupait une main d'œuvre nombreuse ; on en retrouve la trace dans le nom de certaines rues : Rue du Treuil Chauray, Rue du Treuil Boulard, ...

Après l'anéantissement du vignoble par le phylloxéra en 1880, les habitants de Nieul, qui vivaient de la culture de la vigne et de la mer, se tournèrent vers la mer pour vivre de la pêche et des huîtres.

Nieul, comme d'autres villages proches de La Rochelle, était un lieu de repos très prisé par les notables de La Rochelle, d'où la présence de nombreux hôtels particuliers à partir du XVIIIe siècle.

La démographie de Nieul-sur-Mer a évolué considérablement depuis les années 1960 : de 1509 habitants en 1954, nous en comptons 5859 au recensement de 2019 et plus de 6000 actuellement.

Nous commençons la visite par la rue des mottes, bordée de jardins partagés, à proximité du très court et petit fleuve côtier, le Gô. Nous passons, sans la voir, devant la propriété ayant appartenu à Georges Simenon.

Le charme de la campagne en ville. Les riverains de cette rue sont surpris de voir autant de personnes en ce dimanche matin.

Rue du Treuil Boulard, nous remarquons des détails d'architecture sur certaines façades ; mais nous sommes surtout très intéressées par la présentation, par M. Bertrand Cardinal, de sa maison passive.

QU’EST-CE QU’UNE MAISON PASSIVE ?

Monsieur Cardinal nous l'explique : "Le concept de bâtiment passif est le suivant : les apports de chaleur "gratuits", internes liés à l’activité humaine à l’intérieur du bâtiment (cuisine, ménage, repassage, vaisselle, éclairage, utilisation d’appareils électro-ménagers, etc...), et externes provenant de l’ensoleillement, doivent suffire pour maintenir les conditions de confort et répondre pratiquement totalement aux besoins de chauffage. Les besoins de chauffage résultant de faibles déperditions thermiques sont donc très limités. (Il faut néanmoins disposer d’un minimum de chauffage en cas d’inactivité humaine lors d’inoccupation et/ou lors d’absence et/ou lors de défauts d’apports solaires).

Le concept de construction passive a été développé à partir des expériences des années 1970 (Allemagne, Suisse et pays nordiques). Une norme allemande, ainsi que des normes suédoises ou danoises très exigeantes et adaptées aux pays froids ont contribué à l'idée d'habitat performant. La construction passive est alors devenue un standard de qualité dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse et pays nordiques notamment).

     Les principes de base de la maison passive reposent sur : - la diminution des déperditions thermiques

- les apports directs de l’énergie solaire Ils se traduisent pour la construction par : - le choix d’un corps de bâtiment compact

- l’orientation SUD : grande surface vitrée côté SUD (pièces de vie), faible surface vitrée côté NORD (toilettes, salles de bains, local technique, chambre...), protections solaires pour l’été

- conception bioclimatique (pas propre à la maison passive)

- isolation thermique renforcée : isolation performante des parois, suppression des ponts thermiques, portes et fenêtres (triple vitrage)

 

- étanchéité à l’air poussée : pas de fuites parasites

- ventilation : système de ventilation double flux - VMC simple flux : 1 seul ventilateur d’extraction, extraction de l’air ambiant par les pièces "humides" (réseau de gaines), introduction d’air neuf par les bouches d’arrivée d’air dans les pièces de vie ; si l'air extérieur = 0°C, introduction d’air à 0°C.

- VMC double flux : 1 ventilateur de soufflage, 1 ventilateur d’extraction, 1 échangeur thermique air extrait/air neuf, bouches d’extraction dans les pièces "humides" (réseau de gaines), bouches de soufflage dans les pièces de vie (réseau de gaines). L’air neuf soufflé croise l’air extrait dans l’échangeur, les calories de l’air extrait (air ambiant à 20°C) sont transférées à l’air soufflé (air neuf). Si l'air extérieur = 0°C, introduction d’air neuf/soufflé à T ≥ 10°C.

LES CRITERES TECHNIQUES A RESPECTER POUR LA CERTIFICATION

- besoins de chauffage inférieurs à 15 kWh/m2 /an vs 50 kWh/m2 /an pour standard BBC (ou Pchauffe inférieure à 10 W/m2 )

- étanchéité à l’air : n50 ≤ 0,6 V/h (Blower door test, test d’infiltrométrie – dépression de 50 Pa)

- consommation d’énergie primaire tous usages confondus ≤ 120 kWh/m2 /an

- fréquence de surchauffe : moins de 10% des jours de l’année doivent connaître des températures dépassant 25°C.

CAS DE LA MAISON DE NIEUL

Début travaux (démolition existant) : 12/05/2014

Fin des travaux/Emménagement : 13/11/2015

Surface habitable : 180 m2

Certification délivrée le 05/08/2016

2 maisons individuelles certifiées à ce jour en Charente-Maritime : ST PALAIS (2013 - la 1ère) et NIEUL, 13 en Région NA, 203 en France ; 397 bâtiments certifiés en France, tous types de bâtiments confondus.

Performances calculées et réelles Calculées (certification) Réelles (mesurées)

Besoins de chauffage 12 kWh/m2/an 13 kWh/m2/an Etanchéité à l’air 0,5 V/h 0,5 V/h

Energie primaire 55 kWh/m2/an 63 kWh/m2/an

Fréquence surchauffe 1% 5%

Conso chauffage annuelle : 1000 kWh élec + 2/3 stère bois (2000 kWh x 2/3) = 2300 kWh/an

Conso électricité annuelle tous usages confondus : 4700 kWh, dont 2300 produits par PV Energie solaire d’appoint CESI : 1600 kWh/an Ep : 2400 x 2,58 + 2300 + 4000/3 + 1600 = 11420 kWh/an => 63 kWh/m2 /an

Prix de revient du chauffage (valeur actuelle 2022) : 0,25 €TTC/ kWh élec => 250 € TTC 4 90 € TTC/stère bois = > 60 € TTC Total : 310 € TTC/an, soit 1,72 € TTC/m2 /an

En moyenne, la dépense énergétique pour le chauffage d’un bâtiment passif est trois fois moindre que celle d’un bâtiment respectant la RE2020 et dix fois moindre que la moyenne du parc existant (ce qui diminue considérablement l’impact du bâtiment sur l’environnement). L’explosion des prix de l’énergie améliore encore la rentabilité de la construction passive."

  Les murs de cette maison sont en béton cellulaire, matériau sous forme de parpaings très légers et isolants, recouvert de matières isolantes à l'extérieur et à l'intérieur.

L'épaisseur des murs est de 50 cm.

 Nous passons ensuite par la rue de Lauzière. De cette rue, nous apercevons une belle demeure où vécut Gabriel Charlopeau, peintre post-impressionniste (1889-1967).

  Mais, que regardent-ils ?

La maison de Gabriel Charlopeau, dont nous n'apercevons que la partie haute derrière la grille 

  Vu au hasard de nos déambulations dans les rues empruntées.

 

   Certaines sculptures sont des témoignages de la culture de la vigne au XIXe siècle.

Nous arrivons à la place de la Liberté.

 De là, nous faisons quelques pas dans la rue Léonce Vieljeux, puis, par une venelle, nous accédons à la propriété de Mme et M. Milliot, La Fichonière, Domaine du Poix, avec un grand parc garni d'arbres pluricentenaires.


   Ces arbres, essentiellement des platanes, ont été plantés pour absorber l'eau de ces terres marécageuses au XVIIIe siècle.

Ce sont des arbres remarquables.

Nous traversons le parc, en direction du Logis ; c'est alors que nous sommes interpellés par le propriétaire des lieux du XVIIIe siècle. Nous sommes en l'an de grâce 1746...

  Nous ne nous attendions pas à une telle rencontre. Un tel bond dans le passé...

Mais l'homme qui nous reçoit comprend vite notre bienveillance et l'intérêt que nous portons à son domaine. Alors, il nous conte l'histoire de sa demeure.

- Le Maitre : Je me présente à vous bonnes gens, Je suis Jean Faneuil de la Croix, honorable bourgeois de La Rochelle. J'ai acquis La Fichonnière du Sieur Issac Bourreau, le 2 septembre de l'année de grâce 1740 auprès de Maitre Desbarre, Notaire à La Rochelle et je peux bien vous le dire, pour somme de 1300 livres.

- M. de Deyne : Elle était dans un triste état La Fichonnière...

- Jean Faneuil de la Croix : Vous avez fort raison, vous ne pouviez pas manquer de voir en passant dans la rue combien le portail était en triste état et ce mur extérieur menaçait ruine.

    J'ai remédié à tout cela ne voulant pas mettre en péril vos précieuses existences.

J'en ai profité aussi pour rendre cette demeure plus confortable et plus accueillante.

J'ai fait agrandir les fenêtres des façades, en tout point semblables maintenant à celles que l'on voit dans les belles demeures de la capitale et puis cela donne tellement plus de lumière dans les pièces. Nous ne sommes plus au 17e siècle que diable, à l'époque où chacun se calfeutrait chez soi, où mes aïeux, qui étaient de la religion réformée durent fuir le royaume pour la Nouvelle Angleterre.

Et j'ai voulu aussi une belle entrée sur ce perron, car ma qualité de négociant en sel et alcools m'amènera à recevoir la bonne société de La Rochelle et certains de mes clients étrangers.

 - M. de Deyne : Sauf votre respect, sieur Faneuil, ces marques en haut de chaque pilier, c'est pourquoi ?

  - Jean Faneuil de la Croix :

Ah vous avez bon œil, eh bien c'est que je suis devenu fonctionnaire royal.

Tel que vous me voyez devant vous, me voici Lieutenant de la Fauconnerie du Roy. C'est une charge que je viens d'acheter.

Certes, ce n'est pas une charge écrasante car depuis notre bon roi Louis XIII qui entretenait plus de 300 faucons, l'usage de la Fauconnerie s'est un peu perdu. Mais diantre qu'importe, le titre existe

  toujours et je trouve qu'il sonne bien ..."Lieutenant de la Fauconnerie du Roy."

Et si vous avez bon œil, vous aurez aussi remarqué la jolie frise fleurie en fronton dans laquelle j'ai fait sculpter l'année dans laquelle nous sommes : 1746, 23e année du règne de Louis Le bien Aimé, XVe du nom.

Voilà braves gens, votre visite impromptue ne m'a pas été désagréable.

 

Il est déjà midi ; c'est le moment de se restaurer en revenant à l'Espace Michel-Crépeau où nous pique- niquons. C'est un grand moment de convivialité et de partage, surtout au moment du dessert où chaque famille a vu grand et offre volontiers de partager sa pâtisserie. C'est un buffet de desserts géant qui terminera ce repas, commencé par un apéritif offert par M. Serge Bonnaud, un excellent pineau maison.

Quelques personnes ont choisi le restaurant Port Lauzières, de bonne réputation et d'où, en dégustant des fruits de mer, on a vue sur le pont de l'Ile de Ré.

Pour tous, le rendez-vous pour la visite de l'après-midi est fixé près de la Mairie.

Dès 14h, nous nous y retrouvons. M. Christophe David, conseiller municipal, nous présente ce qui fut la demeure d'un riche armateur au XVIIIe siècle. Le cadre est magnifique : un grand parc arboré sert d'écrin à ce beau bâtiment.

 

En face de la mairie, une grande propriété a conservé, dans la cour, près de la rue, un imposant pigeonnier.

Nous sommes dans la rue de Beauregard. Là encore, les vestiges du passé sont nombreux.

Le Portail, ensemble du XVe siècle ayant appartenu à de riches bourgeois rochelais. Classé Monument Historique, en 1920, il comporte un porche d'entrée fortifié de style gothique, une porte cochère surmontée d'un gâble en accolade orné de choux, une ancienne bretèche et quelques créneaux.

Les pinacles sont abîmés et les armoiries ont souffert des vicissitudes du temps.

Tout près, sous un petit pont, coule le Gô, ce fleuve côtier de 5 à 6 km de longueur qui apporte aux jardins des riverains l'humidité nécessaire pour la végétation.

Rue de Beauregard avec un bel œil de bac en façade. Ici, un polyèdre ornemental.

       Nous arrivons à l'église Saint Philbert. Comme beaucoup d'églises au voisinage de La Rochelle, elle eut particulièrement à souffrir des guerres de religion qui ne laissèrent debout que son clocher et sa façade occidentale.

Semi- ruinée en 1641, elle reste, un siècle plus tard, ni voûtée, ni lambrissée.

Au XIXe siècle, on se met à l'agrandir avec la création d'un bras de transept Sud, en symétrie avec le bras Nord, mais on peut penser qu'il devait s'agir d'un édifice plutôt disparate puisqu'une face du clocher, avec ses vestiges de voûte, témoigne d'un plan naguère plus complexe, à plusieurs nefs.

Ce clocher, de plan carré, ne comporte guère d'ouvertures mais une terrasse le couronne et laisse augurer du caractère plus militaire que religieux de son rôle.

La large façade, encadrée de deux contreforts d'angle, est percée d'un portail à deux voussures toriques, du début du XVe siècle. Il se trouve surmonté d'un oculus dont la bonne proportion s'inscrit convenablement dans cette large façade.

L'intérieur de l'église est sobre. Dissimulée dans une boiserie sur le mur gauche, une porte donne accès au clocher. Dans la salle où nous pénétrons se trouve le tombeau de René Josué Valin, célèbre jurisconsulte de la fin du XVIIIe siècle.

  

Nous arrivons rapidement au n° 22 de la Rue de l'Océan, à la Borderie du Gô

Histoire

De nombreuses recherches aux archives départementales nous ont permis de retrouver tous les actes de notaires jusqu’au milieu du XVIIe siècle.

Différents propriétaires étaient des armateurs rochelais. La description de la maison n’a jamais changé. Elle n’a donc pas subi de transformation malgré quatre siècles.

Située au cœur du bourg, près de l’église St Philbert, derrière le parc municipal, le long du Gô, la Borderie est une des rares maisons du village à être située en retrait de la rue, et elle est exposée plein sud.

Travaux réalisés

Ces travaux se sont étalés sur huit années, de septembre 2012 à mars 2020.

Nous avons souhaité nous lancer dans la totalité des travaux des restaurations—toiture, maçonnerie, sol, isolation charpente—car il s’avérait difficile de restaurer une pièce à la fois. Nous souhaitions redonner vie à cette belle demeure, et lui rendre son cachet, son faste d’autrefois.

Pour les travaux extérieurs : les toitures de la maison et des communs ont été revues : charpente, courantes neuves, tiges de botte anciennes de réemploi. C’était notre souhait et aussi l’exigence des ABF vu la situation en cœur de village. Aucune modification de façade, d’ouverture, ni de décor. Pour les façades, nous avons fait appel aux compagnons de Saint-Jacques qui ont respecté à la fois nos souhaits et les recommandations de l’ABF (Architecte des Bâtiments de France).

Décroûtage, enduits chaux-sable, badigeon, eaux fortes sur les pierres, changement des pierres abîmées dans la masse par un compagnon tailleur de pierres, réalisation d’une terrasse en pavés anciens.

Une paire de piliers en pierre d’époque ainsi qu’un portail du XVIIIe en fer forgé ont été retrouvés et réinstallés par les compagnons à l’entrée de la propriété.

Tous ces travaux extérieurs ont été acceptés par les ABF de La Rochelle et par le Label la Fondation du Patrimoine.


Pour l’intérieur, aucune modification d’ouverture ou de tailles des pièces du rez-de-chaussée, seule modernité : création de deux salles de bain à l’étage, en diminuant la taille de deux chambres.

Tout le béton a été retiré durant le premier hiver et les murs mis à nu par nous-mêmes, les murs ont ensuite été enduits de chaux-chanvre, à la fois pour le côté visuel, naturel et isolant.


Motivation du Jury

Restauration d’une demeure bourgeoise en cœur de village. Cette "belle demeure" n’admettait pas beaucoup d’interprétations et le propriétaire a heureusement su rester dans son esprit : respect des indices anciens (enduit) et de l’image (style du portail), soin du détail, grande sobriété. Réalisation remarquable.

Nous pourrions ajouter que le jardin est lui aussi remarquable. Et, qu'il est agréable de s'y promener !

L'art est très présent dans le jardin.

Pour clore cette belle journée de découverte de Nieul-sur-Mer, les participants partagent un goûter avec brioche vendéenne, quelques viennoiseries du matin et jus de fruits.

Les choux à la crème, fort appréciés.

    Nous tenons à remercier particulièrement la municipalité de Nieul-sur-Mer pour son accueil des plus chaleureux, Mrs Cardinal et Milliot pour la visite de leurs propriétés respectives, Mrs de Deyne et David pour nous avoir guidés tout au long de cette journée.

Texte : M. Bertrand Cardinal, M. Philippe de Deyne, M. Milliot, Office du Tourisme (pour l'église), Régis Bernet Photographies : Régis Bernet. 

Les photos sont dans la gazette de janvier des Maisons Paysannes de France de Charente Maritime.


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Commentaires
Association Nieul authentique
  • l'association a pour but la préservation du centre historique de Nieul sur mer , de son patrimoine immobilier ancien, ainsi que la dynamisation du centre bourg par différentes actions durant l'année . @ : nieul.authentique@gmail.com. ...
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